--- English Transcript ---
We really have to talk about
what Section 230 was in 1996, when it was drafted,
what it was intended to do, and what it looks like today.
But the first thing I'd wanna say is
it's not called "Section 230."
We have to remember it's "Section 230
of the Communications Decency Act,"
and those who advocate for broad immunity try to divorce
that and call it just "Section 230."
That sounds innocuous,
but it's a section of an act that Congress drafted in order
to protect children from exploitation.
Section 230 was part
of a very large bill called the Telecommunications Act,
which was attempting
to update telecommunications law in 1996.
It hadn't been updated in 60 years,
and so in 1996, Congress in its wisdom saw that
as the world was turning
to this new thing called the internet,
there was great potential to exploit children
or expose them to dangerous material
or to have them connect with offenders.
As a result, Congress included in the
Telecommunications Act, the Communications Decency Act,
and Section 230 is the part of that act that is labeled
"...blocking...offensive material."
The reason for that section was
to give extraordinarily narrow immunity
to the Good Samaritan platform, to the platform
that is trying to clean up its platform
and find offensive, harmful,
or sexual material that they don't want on their platform.
That was the reason for the immunity,
and that was the theory behind the Act.
Now, the Act also had other components,
and one of which was
to help this new internet get off the ground.
It was a new medium,
and Congress was interested in it proceeding in a way
that was not overburdened with regulation,
but to be clear, Section 230
of the Communications Decency Act put the guardrails on that
and really wanted to design a narrow immunity for the Good
Samaritan platform
to prevent them from being sued when they took down material
that was harmful or offensive.
What does it look like today?
Well, it's unrecognizable today from what it was in 1996.
Although that was its intent,
and that's reflected in the text of the statute,
it's reflected in where it is placed in the law, which
as I said, is within the Telecommunications Act,
but specifically under the obscenity provision--
although that's where it is
and is abundantly clear, it's designed
as a protective measure for children,
what has happened is platforms have gone into courtrooms
across the country and turned it on its head,
and they've done it by arguing
it's not intended for narrow immunity;
it's intended for expansive immunity, almost
what we call in the law, absolute immunity.
Immunity from almost anything that they do.
That was never the intent of Section 230
of the Communications Decency Act
when one looks at the legislative history, the text
of the Act, or even the media coverage at the time that
that act was passed. As a result of this litigation position
of these platforms, the protection has been expanded to well
beyond what Congress ever intended it to do,
and it's even been successfully argued in court that this
prevention from being sued applies to criminal activity
or partnering with sex traffickers,
or partnering with people
who are engaged in disseminating child pornography.
That was clearly never the intent of a component
of the Communications Decency Act,
but that's what's happened in courtrooms across America.
--- French Transcript ---
Nous devons vraiment parler de
ce qu'était la Section 230 en 1996, quand elle a été rédigée,
ce qu'étaient ses objectifs et ce à quoi elle ressemble aujourd'hui.
Mais la première chose que je voudrais dire, c'est
qau'elle ne s'appelle pas « Section 230 ».
Nous devons nous rappeler qu'il s'agit de la « Section 230
de la Communications Decency Act »,
et les partisans d'une large immunité tentent de la dissocier
et de l'appeler simplement « Section 230 ».
Cela semble inoffensif,
mais il s'agit d'une section d'une loi que le Congrès a rédigée pour
protéger les enfants contre l'exploitation.
La Section 230 faisait partie
d'un très grand projet de loi appelé « Telecommunications Act »,
qui tentait
de mettre à jour la loi sur les télécommunications en 1996.
Elle n'avait pas été mise à jour depuis 60 ans,
et donc en 1996, le Congrès, dans sa sagesse, a vu que,
alors que le monde se tournait
vers cette nouvelle chose appelée Internet,
il y avait un grand potentiel pour exploiter les enfants
ou de les exposer à des contenus dangereux
ou de les mettre en contact avec des criminels.
C'est pourquoi le Congrès a inclus dans la
Telecommunications Act, la Communications Decency Act,
et la Section 230 est la partie de cette loi portant l'étiquette
« ...blocage...de matériel offensant ».
La raison d'être de cette section était
de donner une immunité extraordinairement étroite
à la plateforme Good Samaritan, à la plateforme
qui tente de nettoyer sa plateforme
et de trouver du matériel offensant, nuisible,
ou sexuel qu'elle ne veut pas sur sa plateforme.
C'était la raison de l'immunité,
et c'était la théorie qui sous-tendait la loi.
La loi comportait également d'autres éléments,
et l'un d'entre eux était
d'aider ce nouvel Internet à décoller.
C'était un nouveau média,
et le Congrès souhaitait qu'il se développe d'une manière
qui ne le surchargerait pas de réglementations,
mais, pour être claire, la Section 230
de la Communications Decency Act a mis des garde-fous à cela
et voulait vraiment concevoir une immunité étroite pour la
plateforme Good Samaritan
afin de les empêcher d'être poursuivis en justice après que du matériel
nuisible ou offensant ait été retiré.
À quoi cela ressemble-t-il aujourd'hui ?
Eh bien, elle est méconnaissable aujourd'hui par rapport à ce qu'elle était en 1996.
Bien que c'était son intention,
et cela se reflète dans le texte de la loi,
cela se reflète là où elle est disposée dans la loi, à savoir
comme je l'ai dit, dans la Telecommunications Act,
mais spécifiquement sous la disposition relative à l'obscénité…
même si c'est là qu'elle se trouve
et c'est tout à fait clair, elle est conçue
comme une mesure de protection pour les enfants.
Ce qui s'est passé, c'est que des plateformes sont allées dans les salles de tribunaux
à travers le pays et l'ont renversée,
et elles l'ont fait en argumentant
qu’elle n'était pas destinée à une immunité étroite,
qu'elle était destinée à une immunité élargie, presque
ce que nous appelons en droit l'immunité absolue.
L'immunité pour presque tout ce qu'ils font.
Cela n'a jamais été l'intention de la Section 230
de la Communications Decency Act.
lorsqu'on examine le contexte législatif, le texte
de la loi, ou même la couverture médiatique à l'époque où
cette loi a été adoptée. En raison de la position de litige
de ces plateformes, la protection a été étendue bien
au-delà de l'intention du Congrès,
et il a même été soutenu avec succès devant les tribunaux que cette
prévention des poursuites s'applique aux activités criminelles
ou au partenariat avec des trafiquants d'êtres humains,
ou à un partenariat avec des personnes
qui participent à la diffusion de pédopornographie.
Cela n'a jamais été l'intention d'une composante
de la Communications Decency Act,
mais c'est ce qui s'est passé dans les tribunaux américains.
--- Spanish Transcript ---
Realmente debemos hablar de lo que
era el Artículo 230 en 1996 cuando se redactó,
cuál era su intención y en lo que se ha convertido.
Lo primero que deseo decir es
que no se llama «Artículo 230».
Debemos recordar que es el «Artículo 230
de la Ley de Decencia en Comunicaciones»,
y quienes promueven la inmunidad amplia intentan
separarlo y llamarlo solo «Artículo 230».
Suena inofensivo,
pero es un artículo de una ley que redactó el
Congreso para proteger a los niños de la explotación.
El Artículo 230 formaba parte de un proyecto
muy grande denominado Ley de Telecomunicaciones,
que intentaba actualizar
la ley de telecomunicaciones en 1996.
No se había actualizado en 60 años,
y en 1996 el Congreso, en su sabiduría, vio que
a medida que el mundo se volcaba
a esta cosa nueva llamada Internet,
existía un gran potencial de explotar a los niños,
exponerlos a material peligroso
o que se comunicaran con delincuentes.
Por ello, El Congreso incluyó en la
ley de Comunicaciones la Ley de Decencia en Comunicaciones
y el Artículo 230 es parte de dicha ley que se etiquetó
«...bloquear...material ofensivo».
La razón de dicho artículo era
otorgar una inmunidad extraordinariamente estrecha
a la plataforma de buena fe, a la plataforma
que intenta limpiar su plataforma
y encontrar el material ofensivo, perjudicial
o sexual que no desea en su plataforma.
Ese era el motivo de la inmunidad
y esa era la teoría detrás de la Ley.
Ahora, la Ley tenía también otros componentes,
uno de los cuales era ayudar
a que la Internet despegara.
Era un nuevo medio y al Congreso
le interesaba que continuara sin
sobrecargarla de reglamentaciones;
pero que quede claro, el Artículo 230
de la Ley de Decencia en Comunicaciones puso barandillas en eso
y realmente intentaba diseñar una inmunidad estrecha
para la plataforma de buena fe
para impedir que se le denunciara cuando bajaba material
perjudicial u ofensivo.
¿En qué se ha transformado?
Actualmente no se la reconoce de lo que era en 1996.
A pesar de que esa fue la intención,
y que se refleja en el texto de la ley,
se refleja en dónde está colocado en la ley,
que, como dije, está dentro de la Ley de Telecomunicaciones,
pero específicamente en la cláusula de obscenidad -
a pesar de que es allí donde está
y es muy claro, está diseñado
como una medida de protección para los niños,
lo que ocurrió es que las plataformas han ido a los tribunales
de todo el país y lo han volteado de cabeza
y lo han hecho con el argumento de que
la intención no fue de inmunidad estrecha;
su intención fue inmunidad ampliada, casi lo que
en derecho llamamos inmunidad absoluta.
Inmunidad por casi todo lo que hacen.
Esa nunca fue la intención del Artículo 230
de la Ley de Decencia en Comunicaciones
cuando analizamos el historial legislativo, el texto
de la ley o incluso la cobertura de medios en el momento
en el que sancionó la ley. Como resultado de la posición judicial
de estas plataformas, la protección se ha ampliado a
mucho más allá de la intención del Congreso
y en tribunales se ha argumentado con éxito que esta
prevención de demandas se aplica a actividades delictivas,
asociación con traficantes sexuales
o asociación con personas
que participan en la difusión de pornografía infantil.
Claramente esa nunca fue la intención del componente
de la Ley de Decencia en Comunicaciones
pero eso es lo que ha ocurrido en los tribunales en todo Estados Unidos.